Maestro senese del 1325 ou Maestro di Tressa (Maître siennois de 1325 ou Maestro di Tressa ?)
Il redentore benedicente (Le Rédempteur bénissant), date ?
Tempéra sur bois, 98 x 198 cm.
Inscriptions :
- A gauche de la figure centrale : « IHS »
- En haut, sous le cadre : « ANNO DNI MILLESIMO :CCXV : MENSE NOVENBRI :HEC TABULA FACTA EST »
- D’autres inscriptions sont visibles mais illisibles ; celle, fragmentaire, de la seconde scène à gauche a été rapportée par Cesare Brandi [1]: « Hoc est Rex Judeorum » (à côté du Crucifix) ; cette autre : « Hic est Dei excolenda Passione … » (au-dessus du Crucifix)
Provenance : Église de San Savatore e Alessandro in Fontebuona della Badia Bardenga (Castelnovo), près de Sienne.
Sienne, Pinacoteca Nazionale.
Il s’agit d’un retable au centre duquel se trouve un bas-relief polychrome de format carré représentant :
- Le Christ Rédempteur bénissant entre deux anges (la figure du Rédempteur est inscrite dans une mandorle ponctuée d’étoiles)
- Les Symboles des quatre évangélistes [2] (aux quatre angles du compartiment central)
Sur les côtés sont représentées six scènes aujourd’hui difficilement déchiffrables, respectivement trois scènes, à gauche, consacrées à l’exaltation de la Croix et trois, à droite, dont deux figurant l’Invention de la Croix par sainte Hélène :
- En haut à gauche : Banquet avec la présence de Jésus sur la Croix
- Au milieu à gauche : Le Crucifix au milieu de quatre personnages armés d’une lance, parmi lesquels Longin, un autre personnage armé d’un bâton au bout duquel est fixée l’éponge de vinaigre, une figure aux pieds de Jésus (Madeleine ?) et deux figures assises sur un trône (Pilate et Caïphe ?)
- En bas à gauche : Le Crucifix au milieu d’un groupe de figures parmi lesquelles un personnage assis sur un trône et un infirme
- En haut à droite : Sainte Hélène ordonne de faire des fouilles pour retrouver la Croix
- Au milieu à droite : La preuve de la vraie Croix.
- En bas à droite : Martyre de deux jeunes légats (parmi lesquels un évêque) sur un bûcher
[1] BRANDI, 1933, p. 20.
[2] Les quatre symboles des Évangélistes se réfèrent respectivement à : Mathieu (l’Ange), Luc (le Taureau), le Lion (Marc), l’Aigle (Jean).