Battistero di San Giovanni

Baptistère de San Giovanni

Piazza San Giovanni. Sienne.

Informations :

Se rendre sur place :


Le Baptistère de Saint Jean, construit en contrebas de la cathédrale, probablement par Camaino di Crescentino [1]Camaino di Crescentino est devenu operaio (maître) d’œuvre à partir de 1299.. Objet d’études, de dessins, de représentation en peintures et de photos depuis des lustres, le site conserve un aspect sensiblement inchangé depuis le milieu du XVe siècle, époque où fut achevé l’imposant escalier de San Giovanni (la Scalinata di San Giovanni) qui monte abruptement jusque devant la majestueuse arche de la cathédrale, elle-même construite au début des années quarante de ce siècle par Giovanni d’Agostino. Selon toute vraisemblance, cet escalier, qui longe le flanc gauche du Baptistère, en remplace un plus ancien, sans doute moins monumental que l’actuel, très probablement celui qui fut gravi, en 1124, par le curé de Pieve a Salti cheminant vers le Duomo après avoir traversé la Porta Salaria.

Comme nombre d’édifices italiens destinés à remplir cette fonction, le baptistère de Sienne est consacré sous le nom de Jean, surnommé le Baptiste pour avoir lui-même baptisé le Christ au Jourdain.

La Scalinata di San Giovanni.
Le flanc du Baptistère vu depuis la Scalinata di San Giovanni.

La construction présente un certain nombre de caractères originaux qui la distinguent de la plupart des baptistères édifiés en Italie à la même époque. De par son emplacement, adossé à la partie postérieure de la cathédrale, et non élevé sur le parvis de celle-ci, il s’écarte nécessairement de la pratique alors en usage. Toutefois, du fait que sa façade est orientée vers le centre vital de la cité, il réussit malgré tout à remplir sa fonction symbolique d’accès à l’Église. Enfin, il ne possède pas la traditionnelle structure centrée selon le plan octogonal [2]La tradition du plan octogonal des baptistères remonte à la construction de celui du Latran, premier édifice expressément dédié à cette fonction. Il est ensuite assez largement suivi, avec des variantes (plan à douze côtés ou rond, comme à Pise). La forme géométrique de l’octogone figure les sept jours de la semaine (et de la Création du monde) auxquels s’ajoute le jour … Poursuivre chargé d’exprimer symboliquement la participation du baptisé à la résurrection du Christ [3]Dans le christianisme, les auteurs des écrits patristiques, notamment saint Jérôme ou saint Augustin, commentent le récit de la création de la Genèse en procédant par opposition entre le sabbat et le jour du Seigneur, entre septième jour (dimanche, jour du repos) et huitième jour (second et véritable sabbat). Ce huitième jour devient ainsi celui … Poursuivre.

LE PROJET INABOUTI de la façade

Au début du XIVe s., lorsque fut prise la décision de prolonger le chœur de la cathédrale sur une longueur correspondant à deux travées, l’unique solution envisageable pour compenser l’importante déclivité du terrain à cet emplacement fut de construire une puissante substructure permettant de supporter le poids du nouvel édifice et du pavement des deux nouvelles travées. Dès lors, cette nouvelle construction fut destinée à remplacer le précédent baptistère qui se trouvait jusque-là à l’intérieur de la cathédrale. L’Œuvre de la Cathédrale plaça Camaino di Crescentino, père du sculpteur et architecte Tino da Camaino, à la tête des travaux, remarquables pour l’époque en termes d’expertise en ingénierie. Les grands travaux commencèrent le 21 avril 1316 [4]Vittorio Lusini, Il duomo di Siena, I. Sienne, 1911, p. 115. et se poursuivirent de manière ininterrompue en dépit des difficultés de l’entreprise. L’espace crée sous le prolongement de l’abside, destiné à la création du Baptistère de San Giovanni, fut couvert au moyen de puissantes voûtes ogivales une décennie plus tard, en 1326 [5]Vittorio Lusini, op. cit., p. 162.. Cependant, Camaino ne put voir le parfait achèvement de l’œuvre qui ne fut atteint qu’au cours de la seconde partie du siècle, après l’abandon définitif du projet du Duomo Nuovo.

L’année 1355 marque le début des travaux visant à compléter la construction en la dotant d’une façade de marbre d’une facture suffisamment extraordinaire pour pouvoir rivaliser avec celle de la Cathédrale située au-dessus. Cette fois, le chantier fut confié à Domenico di Agostino, avant d’être brutalement interrompu en 1382. C’est donc dans un état incomplet car inachevé qu’il est possible de la contempler aujourd’hui. On peut cependant imaginer quelles étaient les intentions des commanditaires grâce à un dessin réalisé sur parchemin datant de l’époque des travaux, aujourd’hui conservé au Museo dell’Opera Metropolitana (fig. ci-dessous).

Façade actuelle de l’édifice

Demeurée inachevée après l’interruption des travaux du Duomo Nuovo, la façade de marbre surplombe la petite place située à l’est, en contrebas. Cette imposante façade dissimule non seulement le baptistère mais aussi le chœur du « Vieux » Duomo dorénavant agrandi sur deux travées, et dont on aperçoit l’énorme œil de bœuf qui renfermait le vitrail de Duccio di Buoninsegna, remplacé depuis 2007 par une copie [6]L’original est aujourd’hui visible dans la Galerie des statues du Museo dell’Opera tout proche).

L’ornementation est typique du goût gothique tant aimé à Sienne : des bandes de marbre blanc et vert alternent sur la surface tandis qu’une corniche divise la hauteur en deux registres percés respectivement de trois fenêtres à meneaux et d’autant de portails évasés et surmontées de lunettes rondes aux étages supérieurs et inférieurs.

La partie inférieure de la façade de l’église baptismale est décorée de grandes têtes de marbre insérées dans des losanges. À travers les visages virils et barbus, on perçoit clairement l’influence du style de Tino di Camaino : les visages élargis aux pommettes prononcées, certaines boucles de cheveux enroulées en forme d’escargot sont des indices de la tentative d’adhérer à son langage, quoique dans une version affaiblie. L’arrière-goût dans le style de Tino de ces personnages n’implique pas, d’autre part, qu’ils doivent être rapportés à ce dernier. Il faut songer que le monument funéraire du cardinal Riccardo Petroni venait d’être érigé dans la cathédrale et qu’en 1320 Tino avait occupé le poste de maître d’œuvre en remplacement de son père au moment même où démarraient les travaux du baptistère, exerçant certainement une influence sur la maîtrise d’œuvre impliquée dans la décoration de la façade.

La Naissance
La Confirmation
Le Baptême

Devant les portails, au sommet de la volée de marches, on peut voir trois tableaux de pierre traités en marqueterie de marbre et sgraffito (tout comme le pavement que l’on trouve à l’intérieur de la cathédrale). Y sont représentés la Naissance, le Baptême et la Confirmation. Celui de gauche est l’œuvre de Bartolomeo di Mariano (1450), les deux suivants ont été réalisés sur des dessins d’Antonio Federighi (1451). L’iconographie évoque évidemment la fonction essentielle du lieu saint abritant les fonts baptismaux.

Intérieur de l’édifice

Le sanctuaire est construit sur un plan rectangulaire. De puissants piliers le divisent en trois nefs. Celles-ci sont couvertes de voûtes en arêtes caractéristiques de l’époque gothique.

Bien que cette structure particulière soit inhabituelle pour un baptistère, plusieurs éléments attestent la fonction précise du lieu, et avant tout autre, la présence, en son centre, des fonts baptismaux, exceptionnelle synthèse de la sculpture toscane du XVème siècle. Trois des plus grands artistes italiens du Quattrocento ont contribué à la construction de ce joyau artistique :

Le décor peint

Parmi les peu nombreuses fresques historiées du XVe siècle siennois encore conservées, le cycle de la Pieve (ou Baptistère) de San Giovanni, singulièrement situé sous la façade arrière de la cathédrale de l’Assomption, a une signification spécifique particulièrement pertinente.
C’est le plus grand ensemble décoratif à caractère religieux de cette période existant encore dans la ville (l’autre grand cycle de fresques siennois dû a des maîtres du XVe siècle, sur un sujet éminemment civil celui-ci, est peint dans les lunettes de la salle du « Pellegrinaio » de l’hôpital de Santa Maria della Scala. [7]Cecilia ALESSI, Paola Ilaria Mariotti, Mauro MATTEINI, Arcangelo MOLES, Barbara POGGIO et Daniele ROSSI, « Le pitture murali della zona presbiteriale del Battistero di Siena : storia, studi e restauri », dans OPD Restauro No. 4 (Centro Di Della Edifimi SRL), 1992, pp. 9-27, 93-98.

Le décor des voûtes peintes à fresque illustre, dans la travée du fond, la plus proche de l’abside, les douze phrases composant le Credo, profession de foi demandée au chrétien en vue de son admission au baptême. Ce décor vient souligner une nouvelle fois la fonction des lieux. La seconde travée est consacrée, quant à elle, aux douze apôtres du Nouveau Testament que l’époque considérait comme les auteurs des douze articles de cette profession de foi.

Fresques des voûtes : la première travée

La première travée des voûtes des trois nefs comporte un décor réalisé par Lorenzo Vecchietta au milieu du Quattrocento. Cet important cycle de fresque compose une illustration des douze articles du Credo dans sa version la plus concise appelée Symbole des apôtres.

Compte tenu de son rôle fondamental lors du baptême des chrétiens, il n’est pas surprenant qu’un thème permettant de déclarer sa foi occupe une place aussi centrale dans le décor pictural d’un baptistère. Bien que ce thème soit relativement inhabituel dans la peinture italienne, il s’est assez largement diffusé à Sienne qui en comporte à elle seule trois exemples. Tous les trois datent de la première moitié du XVe s. : outre le Baptistère, il s’agit des stalles marquetées de la Chapelle des Seigneurs du Palazzo Pubblico, exécutées par Domenico di Niccolò entre 1415 et 1428, et des fresques de la Chapelle du Sacro Chiodo, à l’Hôpital de Santa Maria della Scala, réalisées en 1449, également par Lorenzo Vecchietta.

Un sermon attribué à Saint-Augustin, et dont la paternité n’était pas mise en doute au Moyen-Age, considère chacun des apôtres comme l’auteur d’un article du Symbole des apôtres. Cependant, le cycle du baptistère de Sienne présente la particularité d’articuler étroitement l’Ancien et le Nouveau Testament, selon un principe imaginé au XIIIe siècle, consistant à mettre en parallèle les douze versets du Symbole des apôtres avec douze citations tirées des Livres des prophètes de l’Ancien Testament. « Il y avait, écrit Pierre Francastel [1] une façon […] simple de faire sentir les divines concordances de l’Ancien et du Nouveau Testament : c’était de mettre face à face les prophètes et les apôtres. Le XIIIe siècle avait aimé cette opposition qui parlait d’elle-même. Qui les voyait, aux fenêtres hautes de Bourges, les uns au nord, les autres au sud, tous pareils, tous revêtus de la même tunique, ne pouvait s’empêcher d’admirer cette étonnante ressemblance. On songeait que ces hommes avaient annoncé le même Sauveur. Plus d’un peut-être, en les contemplant, crut entendre un grand chœur à deux parties où les voix se répondent d’abord, puis s’unissent. »

Nef gauche, première travée.
Nef centrale, première travée.
Nef droite, première travée.

Le thème de ce cycle complexe peint sur les trois voûtes de la travée la plus proche de l’abside distribue les douze scènes illustrant les douze articles du Credo dans les douze voûtains disponibles. Le nombre douze, s’il est inférieur à celui des prophètes, correspond, en revanche, à celui des apôtres, des articles du Symbole des apôtres, ainsi bien qu’au nombre des emplacements disponibles dans la première travée des voûtes. Le principe de la composition adoptée ici fonctionne donc parfaitement.

Un même dispositif de composition est répété dans chacun des douze voutains : au centre, une scène illustre une phrase du Symbole des apôtres. Dans les angles, à droite et à gauche, sont représentés un apôtre et un prophète, que l’on reconnaît grâce aux textes écrits dans les banderoles qui accompagnent chaque personnage. La figure du prophète semble faire écho à celle de l’apôtre placé symétriquement. La prophétie du premier (le prophète), lisible dans un phylactère, vient vérifier et, en quelque sorte, confirmer celui des articles du Symbole supposé avoir été prononcé par le second (l’apôtre).

Enfin, dans chacune des scènes, excepté la première, apparaît un personnage couvert d’un long manteau de couleur claire, agenouillé en oraison, contemplant la scène et prononçant le mot : « CREDO » que l’on voit inscrit en caractères capitaux à hauteur de sa tête (excepté dans la première scène où le mot est dorénavant effacé).

Si ces différentes scènes s’inscrivent une à une au sein des formats définis par les douze voûtains, il n’a pas échappé à l’observateur qu’un important réseau de bordures ornementales vient en souligner les contours, offrant ainsi un encadrement à chacune d’elles tout en structurant l’ensemble du décor. Dans les oculus qui ponctuent ce réseau linéaire, apparaissent les bustes de nombreux personnages adoptant des attitudes tout aussi variées. Ces personnages semblent n’avoir jamais fait l’objet d’une étude particulière. On note qu’aucune indication ne permet de les identifier individuellement. Tout au plus est-il possible de repérer quelques grandes catégories (homme-femme, religieux-laïc, …). Outre le fait que ces figures humaines jouent un rôle évident dans l’aspect purement ornemental des bordures, on est tenté d’interpréter leur signification comme celle d’une foule d’assistants anonymes, témoins des situations dépeintes sur la voûte, en écho à la foule des visiteurs du lieu qui en est, en quelque sorte, le prolongement, le double, ou le reflet.

Les douze scènes peintes sur la première travée des voûtes
Organisation spatiale des voûtes de la première travée des trois nefs. D’après un panneau explicatif présent dans le Baptistère.

La numérotation des scènes [ex. : Dio Padre (1)] renvoie au schéma ci-dessus. L’approche des œuvres s’effectue dans l’ordre inverse des aiguilles d’une montre [8]Le schéma ci-dessus n’est pas correctement numéroté..

N° de la scène Titre de la scène représentéeVerset biblique du Symbole prophétiqueVerset du Symbole apostoliqueN° du verset
1Lorenzo Vecchietta,
Dio Padre
Patrem vocabis me et post me ingredi non cessabis (Jr 3, 18)Credo in Deum Patrem omnipotentem, Creatorem caeli et terrae.1
4Lorenzo Vecchietta,
Gesù Cristo
Dominus dixit ad me: Filius meus es tu; ego hodie genui te (Ps 2, 7)Et in Iesum Christum, Filium eius unicum, Dominum nostrum, 2
3Lorenzo Vecchietta, Annunciazione Ecce virgo concipiet et pariet filium (Is 7, 14)qui conceptus est de Spiritu Sancto, natus ex Maria Virgine, 3
2Lorenzo Vecchietta, Flagellazione Morsus tuus ero, inferne (Os 13, 14)passus sub Pontio Pilato, crucifixus, mortuus, et sepultus, 4
5Lorenzo Vecchietta,
Discesa agli inferni
Qui ædificavit in cœlo ascensionem suamdescendit ad inferos, tertia die resurrexit a mortuis, 5
8Lorenzo Vecchietta,
Ascensione di Cristo
Qui ædificavit in cœlo ascensionem suam ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis,6
7Lorenzo Vecchietta, Giudizio UniversaleIn valle Iosaphat iudicabit omnes gentesinde venturus est iudicare vivos et mortuos. 7
6Lorenzo Vecchietta,
Discesa del Spirito Santo
Spiritus meus erit in medio vestrumCredo in Spiritum Sanctum, 8
9Lorenzo Vecchietta,
Allegoria della Chiesa
Haec est civitas gloriosa habitans in confidentiasanctam Ecclesiam catholicam, sanctorum communionem, 9
12Lorenzo Vecchietta,
La confessione
Cum odio habueris, dimitte (Ma 2, 16)remissionem peccatorum, 10
11Lorenzo Vecchietta, Resurrezione dei morti Suscitabo filios tuoscarnis resurrectionem, 11
10Lorenzo Vecchietta,
Il Paradiso
Et erit domino regnumvitam aeternam.12

PREMIÈRE TRAVÉE, NEF GAUCHE

  • Lorenzo VecchiettaDio Padre (1) ; dans les écoinçons : Le prophète Jérémie ; L’apôtre Pierre (?). [9]Voir l’article relatif à la fresque consacrée au Deus Patrem Omnipotentem.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Jérémie) : « PATREM VOCABIS ME ET POST ME INGREDI NON CESSABIS » [10]« Patrem vocabis me et post me ingredi non cessabis » (Tu m’appelleras : mon père ! Et tu ne te détourneras pas de moi). Livre de Jérémie (Jr 3, 19).
      • (phylactère de l’apôtre Pierre) : « CREDO IN UNUM DEUM PATREM OMNIPOTENTEM, CREATOREM CAELI ET TERRAE » [11]« Credo in Deum Patrem omnipotentem, Creatorem caeli et terrae » (Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre). Premier article du Symbole des Apôtres, réputé avoir été prononcé par Pierre.
  • Lorenzo Vecchietta, Gesù Cristo (4) ; dans les écoinçons : Le prophète David [?] ; L’apôtre André.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète David) : « DOMINUS DIXIT AD ME FILIUS MEUS ES TU EGO HODIE GENUI TE » [12]« Dominus dixit ad me : Filius meus es tu; ego hodie genui te » (L’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui). Livre des Psaumes (Ps 2, 7).
      • (phylactère de l’apôtre André) : « ET IN IESUM CHRISTUM FILIUM EIUS UNICUM DOMINUM NOSTRUM » [13]« Et in Iesum Christum, Filium eius unicum, Dominum nostrum » (Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur). Second article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par André.
  • Lorenzo Vecchietta, Annunciazione (3) ; dans les écoinçons : Le prophète Isaïe ; L’apôtre Jacques le Majeur.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Isaïe) : « ECCE VIRGO CONCIPIET ET PARIET FILIUM » [14]« Ecce virgo concipiet et pariet filium [et vocabitur nomen eius Emmanuel] » (Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel [c’est-à-dire : Dieu-avec-nous]). Livre d’Isaïe (Es 7, 14).
      • (phylactère de l’apôtre Jacques le Majeur) : « QUI CONCEPTUS EST DE SPIRITUEL SANCTO, NATUS EX MARIA VIRGINE » [15]« qui conceptus est de Spiritu Sancto, natus ex Maria Virgine » (Qui a été conçu du Saint Esprit, né de la vierge Marie8). Troisième article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Jacques le Majeur.
  • Lorenzo Vecchietta, Flagellazione (2) ; dans les écoinçons : Le prophète Ézéchiel ; L’apôtre Jean.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Ézéchiel) : « SIGNA THAU GE[ME]NTIUM » [16]« [et dixit Dominus ad eum : Transi per mediam civitatem, in medio Jerusalem,] et signa thau [super frontes virorum] gementium [et dolentium super cunctis abominationibus quae fiunt in medio ejus] » (Il lui dit : « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations que l’on y … Poursuivre
      • (phylactère de l’apôtre Jean) : « PASSUS SUB PONTIO PILATO CRUCIFIXUS MORTUUS ET SEPULTUS » [17]« […] passus sub Pontio Pilato, crucifixus, mortuus, et sepultus » (Qui a souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli). Quatrième article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Jean.

PREMIÈRE TRAVÉE, NEF CENTRALE

  • Lorenzo Vecchietta, Il Cristo al limbo (5) ; dans les écoinçons : Le prophète Osée ; L’apôtre Thomas.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Osée) : « MO[R]SVS TVVS ERO INFERNE • OSEA » [18]« [O mors, ero mors tua] morsus tuus ero, inferne. Osea » ([Ô mort, je serai ta mort ;] je serai ta morsure, enfer • Osée). Livre d’Osée (Os 13, 14).
      • (phylactère de l’apôtre Thomas) : « DESCENDIT AD INFEROS TERTIA DIE RESURREXIT » [19]« Descendit ad inferos tertia die resurrexit » (Est descendu aux enfers, est ressuscité le troisième jour d’entre les morts). Cinquième article du Symbole des Apôtres, attribué ici à Philippe.
  • Lorenzo Vecchietta, Ascensione di Cristo (8) : dans les écoinçons : Le prophète Amos ; L’apôtre Barthélémy.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Amos) : « [QUI AE]DIFICA[V]IT I[N COELO] ASC[ENS]ION[EM] S[U]A[M] » [20]« Qui ædificavit in cœlo ascensionem suam » (Il édifia dans le ciel son ascension). Livre d’Amos (Am 9, 6).
      • (phylactère de l’apôtre Barthélémy) : « ASCENDIT AD CAELOS • MATTEU[S] » [21]« […] ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis » (Est monté aux cieux et est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant). Sixième article du Symbole des Apôtres, attribué ici à Jacques le Mineur.
  • Lorenzo Vecchietta, Giudizio Universale (7) ; dans les écoinçons : Le prophète Joël ; L’apôtre Philippe.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Joël) : « IN VALLE IOSAPHAT IUDICABIT OMNES GENTES » [22]« […] in valle Iosaphat iudicabit omnes gentes. Joel » (Dans la vallée de Josaphat, il jugera tous les peuples. Joël). Empruntée au Livre de Joël, la citation exacte est la suivante : « […] et ascendant gentes in vallem Iosaphat quia ibi sedebo ut iudicem omnes gentes in circuitum » ([…] qu’elles [les nations] montent vers la vallée nommée Josaphat [‘Le … Poursuivre
      • (phylactère de l’apôtre Philippe) : « VENTURUS EST INDICARE VIVOS MORTVOS • PHILIPPVS » [23]« […] inde venturus est judicare vivos et mortuos. Philippus » ([…] d’où il viendra juger les vivants et les morts. Philippe ». Septième article du Symbole des Apôtres attribué ici Philippe, comme l’indique l’inscription.
  • Lorenzo Vecchietta, Discesa del Spirito Santo (6) : dans les écoinçons : Le prophète Aggée ; L’apôtre Matthieu.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Aggée) : « SPIRITUS MEUS ERIT IN MEDIO VESTRUM » [24]« Spiritus meus erit in medio vestrum [: nolite timere] » (Mon esprit se tiendra au milieu de vous [: ne craignez pas !]). Livre d’Aggée (Ag 2, 6).
      • (phylactère de l’apôtre Bartolomeo) : « CREDO IN SPIRITVM SA[N]CTVM • BARTOLOMEV[S] » [25]« Credo in spiritum sanctum. Bartolomeus » (Je crois en l’Esprit-Saint. Barthélémy). Huitième article du Symbole des Apôtres attribué ici à Barthélémy, comme l’indique l’inscription.

Dans chacune des quatre scènes apparaît un personnage couvert d’un long manteau de couleur claire, agenouillé en oraison, contemplant la scène et prononçant le mot : « Credo » que l’on voit inscrit à hauteur de sa tête.

PREMIÈRE TRAVÉE, NEF DROITE

  • Lorenzo Vecchietta, Allegoria della Chiesa (9) : dans les écoinçons : Le prophète Sophonie ; L’apôtre Jacques le Mineur.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Sophonie) : « HEC EST CIVITAS GLORIOSA QUE DICITUR EXTRA ME NON EST ALTERA » [26]« Haec est civitas gloriosa habitans in confidentia, quae dicebat in corde suo: Ego sum, et extra me non est alia amplius : quomodo facta est in desertum cubile bestiae? omnis qui transit per eam sibilabit, et movebit manum suam » (C’est la cité joyeuse qui trônait avec assurance, celle qui disait en son cœur : « Moi, sans égale ! » Comment est-elle devenue un … Poursuivre
      • (phylactère de l’apôtre Jacques le Mineur) : « […] SANCTAM ECCLESIAM CATHOLICAM SANCTORUM COMUNIONE » [27]« […] sanctam Ecclesiam catholicam, sanctorum communionem » ([Je crois] à la sainte Église catholique, à la communion des saints]). Neuvième verset du Symbole des Apôtres, attribué ici à Matthieu.
  • Lorenzo Vecchietta, La confessione (12) ; dans les écoinçons : Le prophète Malachie ; L’apôtre Simon.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Malachie) : « CUM HODIO (sic) ABUERIS (sic) DIMITTE » [28]« Cum odio habueris, dimitte[, dicit Dominus Deus Israel: operiet autem iniquitas vestimentum ejus, dicit Dominus exercituum] » {Car je hais la répudiation, – dit le Seigneur, Dieu d’Israël –, et celui qui se couvre d’un vêtement de violence, – dit le Seigneur de l’univers). Livre de Malachie (Ma 2, 16).
      • (phylactère de l’apôtre Simon le Zélote) : « REMISSIONEM PECCATORUM » [29]« […] remissionem peccatorum » ([Je crois en] la rémission des péchés). Dixième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Simon.
  • Lorenzo Vecchietta, Resurrezione dei morti (11) ; dans les écoinçons : Le prophète Zacharie ; L’apôtre Judes-Thaddée.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Zacharie) : « SUSCITABO FILIOS TUOS » [30]« [Quoniam extendi mihi Judam quasi arcum : implevi Ephraim : et] suscitabo filios tuos[, Sion, super filios tuos, Graecia : et ponam te quasi gladium fortium] » ([Car j’ai tendu mon arc – c’est Juda. Je le garnis d’une flèche – c’est Éphraïm.] Je vais exciter tes fils[, ô Sion, contre les fils des Grecs ; je ferai de toi une épée de héros]). Livre de … Poursuivre
      • (phylactère de l’apôtre Judes-Thaddée) : « CARNIS RESURRECTIONEM » [31]« […] carnis resurrectionem » ([Je crois à] la résurrection de la chair). Onzième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Judes-Thaddée).
  • Lorenzo Vecchietta, Il Paradiso (10) ; dans les écoinçons : Le prophète Abdias ; L’apôtre Mathias.
    • Inscriptions :
      • (phylactère du prophète Abdias) : « ET ERIT DOMINO REGNVM » [32]« […] et erit domino regnum » ([…] et ce sera le règne du Seigneur]). Livre d’Abdias (Ab 1, 21).
      • (phylactère de l’apôtre Mathias : « VITAM ETERNAM » [33]« […] in vitam eternam » ([Je crois] à la vie éternelle). Douzième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Mathias.
Fresques des voûtes : la seconde travée

Le décor peint sur la seconde travée des voûtes, celle qui est la plus proche de l’entrée, est consacrée aux douze apôtres réputés être chacun d’eux l’auteur de l’un des versets du Symbole des apôtres qui en comporte douze.

Les fresques des voûtes latérales sont attribuées au peintre Agostino di Marsiglio, originaire de Bologne, qui y a représenté huit des douze apôtres. Les quatre apôtres de la nef centrale ont été peints, quant à eux, par Lorenzo Vecchietta à partir de 1450.

Nef gauche, seconde travée.

Nef centrale, seconde travée.
Nef droite, seconde travée.

SECONDE TRAVÉE, NEF GAUCHE

  • Agostino di Marsiglio, Pietro
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Jacopo Maggiore
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Andrea
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Bartolomeo
    • à gauche : ?
    • à droite : ?

SECONDE TRAVÉE, NEF CENTRALE

  • Lorenzo Vecchietta, Filippo
    • à gauche : Justitia
    • à droite : Perseverantia
  • Lorenzo Vecchietta, Jacopo Minore
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Lorenzo Vecchietta, Mattia
    • à gauche : Fortitudo
    • à droite : Patientia
  • Lorenzo Vecchietta, Giovanni Evangelista
    • à gauche : Magnanimitas
    • à droite : Veritas

SECONDE TRAVÉE, NEF DROITE

  • Agostino di Marsiglio, Tommaso
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Un apostolo
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Giovanni
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
  • Agostino di Marsiglio, Giuda Taddeo
    • à gauche : ?
    • à droite : ?
Fresques des parois absidiales
œuvres visibles dans le Baptistère

Le long des parois sont exposées plusieurs œuvres, peintures ou sculptures, parmi lesquelles le très beau Polittico di Santo Stefano alla Lizza dû à Lippo Vanni et Giovanni di Paolo, présenté depuis peu en ce lieu.

Les autres œuvres visibles dans le baptistère sont indiquées ci-dessous en commençant par celle située à gauche en entrant et en se déplaçant dans le sens des aiguilles d’une montre :

Notes

Notes
1 Camaino di Crescentino est devenu operaio (maître) d’œuvre à partir de 1299.
2 La tradition du plan octogonal des baptistères remonte à la construction de celui du Latran, premier édifice expressément dédié à cette fonction. Il est ensuite assez largement suivi, avec des variantes (plan à douze côtés ou rond, comme à Pise). La forme géométrique de l’octogone figure les sept jours de la semaine (et de la Création du monde) auxquels s’ajoute le jour de la Résurrection et de la Vie éternelle (arithmologie mystique de la Résurrection dont le baptême est le symbole anticipé). Le nombre huit symbolise également le passage d’un degré de réalité à un autre. Le plan dodécagonal symbolise lui les douze Apôtres, le plan circulaire la perfection et la Sainte-Trinité.
3 Dans le christianisme, les auteurs des écrits patristiques, notamment saint Jérôme ou saint Augustin, commentent le récit de la création de la Genèse en procédant par opposition entre le sabbat et le jour du Seigneur, entre septième jour (dimanche, jour du repos) et huitième jour (second et véritable sabbat). Ce huitième jour devient ainsi celui de la résurrection et de son symbole, la renaissance par le baptême, d’où la fréquence de la forme octogonale donnée aux baptistères ainsi qu’aux cuves baptismales. Voir : Noëlle Maurice Denis-Boulet, Le calendrier chrétien. Paris, A. Fayard, 1959, p. 80.
4 Vittorio Lusini, Il duomo di Siena, I. Sienne, 1911, p. 115.
5 Vittorio Lusini, op. cit., p. 162.
6 L’original est aujourd’hui visible dans la Galerie des statues du Museo dell’Opera tout proche).
7 Cecilia ALESSI, Paola Ilaria Mariotti, Mauro MATTEINI, Arcangelo MOLES, Barbara POGGIO et Daniele ROSSI, « Le pitture murali della zona presbiteriale del Battistero di Siena : storia, studi e restauri », dans OPD Restauro No. 4 (Centro Di Della Edifimi SRL), 1992, pp. 9-27, 93-98.
8 Le schéma ci-dessus n’est pas correctement numéroté.
9 Voir l’article relatif à la fresque consacrée au Deus Patrem Omnipotentem.
10 « Patrem vocabis me et post me ingredi non cessabis » (Tu m’appelleras : mon père ! Et tu ne te détourneras pas de moi). Livre de Jérémie (Jr 3, 19).
11 « Credo in Deum Patrem omnipotentem, Creatorem caeli et terrae » (Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre). Premier article du Symbole des Apôtres, réputé avoir été prononcé par Pierre.
12 « Dominus dixit ad me : Filius meus es tu; ego hodie genui te » (L’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui). Livre des Psaumes (Ps 2, 7).
13 « Et in Iesum Christum, Filium eius unicum, Dominum nostrum » (Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur). Second article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par André.
14 « Ecce virgo concipiet et pariet filium [et vocabitur nomen eius Emmanuel] » (Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel [c’est-à-dire : Dieu-avec-nous]). Livre d’Isaïe (Es 7, 14).
15 « qui conceptus est de Spiritu Sancto, natus ex Maria Virgine » (Qui a été conçu du Saint Esprit, né de la vierge Marie8). Troisième article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Jacques le Majeur.
16 « [et dixit Dominus ad eum : Transi per mediam civitatem, in medio Jerusalem,] et signa thau [super frontes virorum] gementium [et dolentium super cunctis abominationibus quae fiunt in medio ejus] » (Il lui dit : « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations que l’on y commet). Livre d’Ézéchiel (Ez 9, 4).
17 « […] passus sub Pontio Pilato, crucifixus, mortuus, et sepultus » (Qui a souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli). Quatrième article du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Jean.
18 « [O mors, ero mors tua] morsus tuus ero, inferne. Osea » ([Ô mort, je serai ta mort ;] je serai ta morsure, enfer • Osée). Livre d’Osée (Os 13, 14).
19 « Descendit ad inferos tertia die resurrexit » (Est descendu aux enfers, est ressuscité le troisième jour d’entre les morts). Cinquième article du Symbole des Apôtres, attribué ici à Philippe.
20 « Qui ædificavit in cœlo ascensionem suam » (Il édifia dans le ciel son ascension). Livre d’Amos (Am 9, 6).
21 « […] ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis » (Est monté aux cieux et est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant). Sixième article du Symbole des Apôtres, attribué ici à Jacques le Mineur.
22 « […] in valle Iosaphat iudicabit omnes gentes. Joel » (Dans la vallée de Josaphat, il jugera tous les peuples. Joël). Empruntée au Livre de Joël, la citation exacte est la suivante : « […] et ascendant gentes in vallem Iosaphat quia ibi sedebo ut iudicem omnes gentes in circuitum » ([…] qu’elles [les nations] montent vers la vallée nommée Josaphat [‘Le Seigneur jugé’] : c’est là que je vais siéger pour juger toutes les nations alentour ». Livre de Joël (Jl 4, 12).
23 « […] inde venturus est judicare vivos et mortuos. Philippus » ([…] d’où il viendra juger les vivants et les morts. Philippe ». Septième article du Symbole des Apôtres attribué ici Philippe, comme l’indique l’inscription.
24 « Spiritus meus erit in medio vestrum [: nolite timere] » (Mon esprit se tiendra au milieu de vous [: ne craignez pas !]). Livre d’Aggée (Ag 2, 6).
25 « Credo in spiritum sanctum. Bartolomeus » (Je crois en l’Esprit-Saint. Barthélémy). Huitième article du Symbole des Apôtres attribué ici à Barthélémy, comme l’indique l’inscription.
26 « Haec est civitas gloriosa habitans in confidentia, quae dicebat in corde suo: Ego sum, et extra me non est alia amplius : quomodo facta est in desertum cubile bestiae? omnis qui transit per eam sibilabit, et movebit manum suam » (C’est la cité joyeuse qui trônait avec assurance, celle qui disait en son cœur : « Moi, sans égale ! » Comment est-elle devenue un objet de stupeur, un repaire pour les bêtes ? Quiconque passe auprès d’elle siffle et agite la main). Livre de Sophonie (So 2, 15).
27 « […] sanctam Ecclesiam catholicam, sanctorum communionem » ([Je crois] à la sainte Église catholique, à la communion des saints]). Neuvième verset du Symbole des Apôtres, attribué ici à Matthieu.
28 « Cum odio habueris, dimitte[, dicit Dominus Deus Israel: operiet autem iniquitas vestimentum ejus, dicit Dominus exercituum] » {Car je hais la répudiation, – dit le Seigneur, Dieu d’Israël –, et celui qui se couvre d’un vêtement de violence, – dit le Seigneur de l’univers). Livre de Malachie (Ma 2, 16).
29 « […] remissionem peccatorum » ([Je crois en] la rémission des péchés). Dixième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Simon.
30 « [Quoniam extendi mihi Judam quasi arcum : implevi Ephraim : et] suscitabo filios tuos[, Sion, super filios tuos, Graecia : et ponam te quasi gladium fortium] » ([Car j’ai tendu mon arc – c’est Juda. Je le garnis d’une flèche – c’est Éphraïm.] Je vais exciter tes fils[, ô Sion, contre les fils des Grecs ; je ferai de toi une épée de héros]). Livre de Zacharie (Za 9, 13).
31 « […] carnis resurrectionem » ([Je crois à] la résurrection de la chair). Onzième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Judes-Thaddée).
32 « […] et erit domino regnum » ([…] et ce sera le règne du Seigneur]). Livre d’Abdias (Ab 1, 21).
33 « […] in vitam eternam » ([Je crois] à la vie éternelle). Douzième verset du Symbole des Apôtres réputé avoir été prononcé par Mathias.