Iconographie chrétienne

Origine et iconographie des principales scènes issues, ou non, de l’Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que des mystères et autres symboles, souvent animaliers, fréquemment représentés en peinture.

B (de Barlaam et Josaphat à
F de Foi (Allégorie de la) à
G (de Gherardo da Villamagna à Guérison d’une hémorroïsse et résurrection de la fille de Jaïre
JÉSUS-CHRIST

Selon le Nouveau Testament, Jésus-Christ est le Messie annoncé par l’Ancien Testament, enfanté miraculeusement par la Vierge Marie.

L’historien Jacques Le Goff écrit : « L’étymologie de messie en hébreu – tout comme sa traduction en grec : christos (Christ) – confère à ce mot le sens de ‘oint’. L’onction est le signe et l’instrument de la vocation de l’attendu. Elle a privilégié de grands personnages : rois et fils de rois, fils de Dieu, à commencer chez les Hébreux par le roi David et sa descendance, puis chez les chrétiens par Jésus-Christ, fils de Dieu, oint par le Saint-Esprit guidant la main de Jean Baptiste » [1]Jacques Le Goff, « L’attente dans le Christianisme : le Purgatoire », Communications, Année 2000, 79, p. 295.

Épisodes de L’Enfance du Christ
Épisodes de la vie publique du Christ
Épisodes de la Passion du Christ 
Épisodes de la Résurrection du Christ
Différents types iconographiques de la représentation du Christ
  • Christus Triumphans
  • Christus Patiens
  • Christ Pantocrator
  • Christ de Piété
  • Le Christ aux plaies ou Christ mort soutenu par deux anges, très similaire mais apparu plus récemment (xve siècle, la représentation met l’accent sur les cinq plaies du Christ n’est pas en buste mais en pieds, dans un paysage le plus souvent présent 
  • Le Christ de pitié ou Christ aux liens, une des figures du Christ souffrant attendant la mort pendant sa Passion
  • Le Christ aux outrages, portant des attributs de roi avec des soldats se moquant de lui, pendant sa condamnation
  • Le Christ à la colonne, attaché et flagellé
K

MARIE

La Vierge Marie, Mère de Jésus, épouse de Joseph.

ICONOGRAPHIE

Marie est aisément reconnaissable : elle est la plupart du temps représentée sous les traits d’une belle et jeune femme [2]Marie n’est représentée âgée qu’à partir des événement de la Passion du Christ., et porte 

  • un long manteau bleu, couleur céleste de la divinité, qu’elle troque avec un manteau blanc [3]Le manteau de la Vierge, qu’il soit de couleur blanche ou bleue, peut être brodé d’inscriptions. Ainsi, dans les broderies que l’on voit sur les ourlets du manteau de Marie dans l’Adoration de l’Enfant-Jésus de Gentile da Fabriano (Los Angeles, Getty Center), on peut lire les incipits de plusieurs hymnes mariales : « Ave Mater Digna Dei Ven[…] Ben[…] », sur le … Poursuivre dans les représentations de l’Assomption
    • sur la partie de son manteau qui couvre son épaule apparaît une étoile (référence à Stella Maris, l’un des titres les plus anciens qui lui aient été donnés)
  • une robe de couleur rouge, laquelle renvoie à la condition humaine (les couleurs bleu et rouge de son vêtement constituent une référence à la dialectique céleste/terrestre qui opère dans le mystère de l’Incarnation)
Scènes de la vie de la Vierge
Enfance de la Vierge
Vie publique de la Vierge
Mort de la Vierge
« Glorification » de la Vierge
Miracles posthumes
N (de Nahum, prophète à Noé)
O (de Odigitria à Osée, prophète
Q

U

W

X

Y

Z (de Zacharie (Ancien Testament) à Zacharie (Nouveau Testament)

Notes

Notes
1 Jacques Le Goff, « L’attente dans le Christianisme : le Purgatoire », Communications, Année 2000, 79, p. 295.
2 Marie n’est représentée âgée qu’à partir des événement de la Passion du Christ.
3 Le manteau de la Vierge, qu’il soit de couleur blanche ou bleue, peut être brodé d’inscriptions. Ainsi, dans les broderies que l’on voit sur les ourlets du manteau de Marie dans l’Adoration de l’Enfant-Jésus de Gentile da Fabriano (Los Angeles, Getty Center), on peut lire les incipits de plusieurs hymnes mariales : « Ave Mater Digna Dei Ven[…] Ben[…] », sur le bord droit « Salve Regina Mater Mis[ericordiae] », sur la bordure gauche « Ave Maris Ste[lla] Dei Mater Alma Atque […] » et sur la bordure au bas du manteau, « Ave Maria Gratia Plena Do[minu]s Tecum Benedi[ctu in] Mulieribus ».